Parce qu’un vieil homme a raconté à des enfants que, plus jeune, il avait découvert un squelette immense un soir d’orage où il s’était réfugié dans une grotte d’un coin inaccessible des Alpes, le paléontologue Stan décide de partir à la recherche de ce qui pourrait être un brontosaure plutôt qu’un dragon. Des indices lui permettent de penser que le vieillard, aujourd’hui décédé, disait vrai. Mais ce pourrait être aussi une fable inventée pour éveiller la curiosité d’un jeune public…
Stan possède peu d’informations sur l’endroit exact où se trouve la grotte en question mais, accompagné d’un ami universitaire et de son assistant ainsi que d’un guide chevronné, il décide de monter une expédition pendant l’été. Les voilà tous les quatre à la frontière italienne, en train de chercher un improbable squelette sur un glacier aussi immense que bien décidé à ne pas révéler ses secrets si facilement. S’ils découvrent le squelette, ce sera la gloire pour Stan, dont la fin de carrière approche. Devenir paléontologue était un rêve de gosse. Son premier fossile, il l’a découvert par hasard un jour de grande colère. Malheureusement, il travaille dans un bureau et n’a jamais fait de découverte capitale. Aujourd’hui, il a décidé d’aller jusqu’au bout, d’être libre et de décider enfin de son destin.
Loin de tout, les quatre hommes -accompagnés d’une marionnette- vivent en huis-clos. Les descriptions de la montagne sont magnifiques et font rêver mais le milieu devient de plus en plus hostile au fil des jours. Les journées d’été touchent à leur fin. L’automne s’annonce déjà. Le froid, le vent, la solitude et l’altitude qui rend les efforts physiques difficiles leur jouent des tours. Cruelle, la montagne révèle les hommes, montre leurs limites, les lient puis les délient. La folie guette. Les fantômes du passé se font de plus en plus présents et le lecteur commence à entrapercevoir les blessures tout autant que les motivations profondes de Stan. La poésie se mêle alors au tragique et le roman nous emmène là où l’on ne s’attendait pas. Pour notre plus grand bonheur !
ANDREA, Jean-Baptiste, Cent millions d’années et un jour, L’iconoclaste, 2019.
Le sujet est vraiment tentant 🙂
Oui, c’est ce qui m’a attirée au départ. La montagne, encore et toujours !
J’ai vraiment été séduite par ce roman (et c’était inattendu !)
Le sujet m’a tout de suite attirée. Je n’avais jamais lu l’auteur.
Diable quelle histoire ! Me voilà bien tentée maintenant par le mal de haute montagne :0)
Je l’ai repéré et tu confirmes mon envie de le lire !
J’en suis ravie !
je viens de noter (chez qui déjà? zut!) …tout à fait mon style:)
Et moi, j’ai hâte d’avoir d’autres retours !
si je me souviens : c’est chez Kathel que j’ai noté 🙂
il ne me tentait pas forcément, mais en effet, vous êtes convainquantes toutes les 2!
À toi de voir si tu aimes ce genre de roman.
Ton billet est très intrigant et incite à se pencher de plus près sur la cas de ce roman^^
Susciter l’envie de lire, c’est tout un art .
Tu en dis juste assez pour me tenter.
C’est fait exprès !
Très tentant!
À découvrir sans hésiter !
Que faire ? Ce livre me tente mais d’autres aussi… Il y en a trop !
Oui, c’est un puit sans fin !
J’avais lu et aimé son précédent. J’ai donc repéré celui-ci, qui semble faire l’unanimité.
J’ai bien envie de découvrir son premier maintenant.