Mathilde n’a rien vu venir. Après cinq ans de vie commune, du jour au lendemain, Étienne la quitte sans lui donner aucune explication. Pourtant, ils avaient parlé de mariage lors de leur voyage en Croatie, l’été dernier. La jeune femme se retrouve donc seule avec ses souvenirs dans leur appartement. Sa vie s’effondre et devient vide. Elle s’enfonce dans la dépression mais refuse de parler avec qui que ce soit, même pas avec Agathe, sa sœur. Son travail de professeur de français en lycée l’aide à tenir mais elle doit tout de même prendre des médicaments pour s’endormir et d’autres pour tenir le coup dans la journée. Ni sa collègue Sabine avec qui elle déjeune tous les jours ni le Proviseur qui a une totale confiance en elle ne s’aperçoive que Mathilde va mal, très mal. Jusqu’au jour où elle dérape…
Quelle histoire glaçante ! Mathilde est un personnage froid auquel je n’ai pu m’attacher malgré sa souffrance. Cet espèce de huit clos dont elle ne se dépêtre jamais m’a laissée totalement indifférente. L’écriture de David Foenkinos, sans fioritures, qui va droit au but, ne m’a pas aidée. J’aurais aimé qu’il développe, qu’il plante un décor, tisse des liens entres les personnages, nous permette de mieux les comprendre. Au lieu de cela, il nous propose un roman psychologique bien trop bref sur un sujet -la séparation d’un couple- battu et rebattu. C’est la troisième tentative que je fais avec cet auteur et autant de déceptions. Je crois qu’il va falloir que j’arrête !
FOENKINOS, David, Deux sœurs, Gallimard, 2019.
Le sujet est tentant, mais ce que tu dis me refroidit.
J’en ai bien conscience ! Je l’ai lu car une collègue a insisté pour me le prêter mais je regrette presque.
J’avais adoré « Charlotte » du même auteur mais j’ai détesté La délicatesse et Vers la beauté… pour moi, c’est clair, je ne retente pas l’expérience!
Même avec « Charlotte » j’ai eu du mal alors que le sujet est intéressant.
Le thème me plaît malgré ton avis plus que mitigé. Et l’auteur, je l’apprécie parfois beaucoup et d’autres beaucoup moins. Ces romans sont de qualité très variable… J’ai adoré « Charlotte », j’ai exécré « Je vais mieux » et j’ai bien aimé « Le mystère Henri Pick ». Difficile d’être constante avec cet écrivain !
Peut-être qu’il publie un peu trop fréquemment… C’est difficile de conserver une exigence de qualité dans ces cas là.
Ses premiers romans était passionnants, mais je ne l’ai pas lu depuis longtemps, car beaucoup de lecteurs sont déçus.
Oui, j’ai l’impression… Et pourtant on entend beaucoup parler de lui.
Je n’ai jamais essayé ; j’ai l’impression que ce n’est pas du tout pour moi.
C’est fort possible…
Je ne sais même plus si j’ai lu un livre de cet auteur mais il ne m’attire aps. D’ailleurs, tes dernières lignes semblent confirmer mes impressions
Il y en a tellement d’autres à découvrir !
J’ai aussi du mal avec cet auteur.
Je pensais être une des rares mais ce n’est visiblement pas le cas.
En fait le thème banal n’est pas le souci. Le problème c’est que ce livre est nase, écrit à la va-vite, prévisible etc…bref une arnaque absolue !
As -tu lu Charlotte de Foenkinos, qui est génial et ne ressemble pas à ses romans habituels?
Oui, je l’ai lu mais je n’ai pas accroché en raison de l’écriture je pense.
Quant à Deux sœurs, c’est surtout le basculement vers la folie qui m’a dérangée car il n’est pas du tout préparé.
Il ne me tentait pas celui-là… mais j’en ai lu de lui qui m’ont plu. Ça m’a l’air quand même très inégal…
Quand on publie autant, ça ne doit pas être simple de garder une exigence de qualité.