Pour bien commencer les vacances, je me suis offert un petit voyage en Australie et en Nouvelle-Zélande en compagnie de Thierrey Guenez et de ses compagnons de route.
Un an à vivre de la cueillette de fruits, de la taille de vignes ou du débrousaillage. Un an à galèrer pour trouver à manger ou un endroit où dormir. Mais aussi et surtout un an à vivre au gré du vent et à profiter de la vie. Beaucoup en rêvent, l’auteur a eu le courage de le faire. Sac sur le dos, il est parti sans le sou. Il est revenu avec encore moins d’argent en poche mais avec une meilleure connaissance de lui-même et des souvenirs pleins la tête.
Sidney, Tasmanie, Nouvelle-Zélande, les endroits que Thierry Guenez visitent sont nombreux et tous plus magnifiques les uns que les autres. Sur la route ou au travail, il fait de nombreuses rencontres qui lui permettent d’élargir son horizon et/ou de passer de bons moments. L’alcool et surtout le shit sont souvent de la partie sans que cela ne tienne une place trop importante dans le livre. La musique, comme souvent, permet également de beaux moments de partage.
Partis à quatre, la joyeuse bande ne revient qu’à deux. En effet, Thierry et son ami Régis font une bonne partie du voyage seuls car le copain avec qui ils avaient élaboré ce projet préfère poursuivre sa route de son côté, en compagnie de sa copine.
Dans la dernière partie du voyage, les deux compagnons, complètement fauchés, testent le wwoofing. Les rencontres qu’ils font à ce moment là sont assez surprenantes mais néanmoins enrichissantes.
Je ne sais pas si j’ai lu ce livre au mauvais moment ou si j’en attendais trop mais j’ai été un peu déçue. Il faut dire que je suis friande de récits de voyage et que j’ai de quoi comparer. Je ne suis jamais redescendu de cette montagne est intéressant mais il m’a manqué un petit quelque chose pour vraiment accrocher. Certains sujets comme les conditions de vie des aborigènes, celles des travailleurs étrangers ou des habitants qui hébergent parfois l’auteur et son ami ne sont pas assez développés à mon goût. Dommage !
Merci Clara de m’avoir permis de faire ce voyage. Je suis moins enthousiaste que toi mais je suis tout de même heureuse d’avoir découvert ce livre.
GUENEZ, THierry, Je ne suis jamais redescendu de cette montagne, Les 2 encres, 2013.
Je l’avais noté chez Clara, je verrai bien s’il croise ma route ; pour l’instant il y a embouteillage
L’été est la saison où j’essaie de faire diminuer ces embouteillages
mais ce n’est pas gagné !
Clara me l’avait proposé à une époque, puis j’avais décliné, manque de temps à l’époque. Bon, ça va, j’ai d’autres lectures prévues dans ce rayon là. ^_^
ah mince ! je ne lis pas beaucoup de ce récits de voyage et je retiens une certaine fraîcheur de celui-ci.
Je découvre depuis peu les récits de voyage et ça me plait de plus en plus. Pour autant je ne ferai pas de celui-ci une priorité.
Je trouve ça risqué le récit de voyage. Soit c’est trop didactique avec une explication anthropologique à chaque page, soit c’est trop égocentrique et le voyageur oublie d’approfondir ce qu’il y a autour de lui. Visiblement, là on est dans ce cas là. Ma maman l’a lu et était aussi un peu restée sur sa faim.
Magnifiques photos!
Ah, dommage, j’étais bien tentée, moi qui aime les récits de voyages.