Pour échapper à un homme avec lequel elle ne veut pas se marier, Manushe fait le serment de rester vierge jusqu’à la fin de ses jours et de ne jamais fonder de famille. Dès lors, elle quitte les siens, revêt des vêtements masculins, porte une bandelette qui lui comprime la poitrine et se comporte comme un homme. D’ailleurs, les habitants de son village, situé dans les Blakans, la considèrent ainsi puisqu’elle a le droit de travailler et de participer aux décisions de la communauté.
L’arrivée d’Adrian bouleverse l’équilibre que Manushe a acquis depuis des années. Elle qui n’a jamais connu ni l’amour ni le désir ressent un trouble en sa présence. Elle n’arrive cependant pas, dans un premier temps, à comprendre les émotions qu’elle ressent. La voix, la façon d’être, le passé mystérieux d’Adrian, réveillent la féminité enfouie de la jeune femme.
Premier roman d’Emmanuelle Favier, Le courage qu’il faut aux rivières explore les thèmes de la condition féminine et de la construction identitaire dans une région du monde aux traditions archaïques. Un sujet intéressant mais dont le traitement n’est malheureusement pas assez fouillé à mon goût. Je suis restée assez distante par rapport aux personnages qui manquent de psychologie, de profondeur. Le style poétique de l’auteur ravira sans aucun doute certains lecteurs. N’étant pas une adepte de ce genre d’écriture, cela ne m’a pas aidée à apprécier un texte singulier qui mérite cependant de rencontrer son public.
FAVIER, Emmanuelle, Le courage qu’il faut aux rivières, Albin Michel, 2017.
Je reste un poil dubitative, là.
J’ai lu de bonnes critiques par ailleurs alors il ne faut pas se fier uniquement à mon avis.
oh zut alors, ce 1er roman me fait tant envie !
Noukette a aimé, tu aimeras peut être !
Oh mince… Je l’ai lu d’une traite hier et j’ai adoré !
C’est comme avec le dernier Jeanne Benameur, notre ressenti est totalement opposé. Pourtant, le sujet de celui-ci avait tout pour me plaire.
Je suis dubitative comme Keisha et puis le lis le commentaire de Noukette …. je vais voir s’il est à la bibli.
Il faut dire que j’ai beaucoup de mal avec les styles poétiques. C’est peut-être tout simplement ça qui m’a empêchée d’apprécier ce roman.
En tout cas j’aime le titre, aussi beau qu’étrange.
Oui, il questionne ce titre. Mais j’aime les romans profonds, qui vont au fond des choses. Ce n’est pas le cas de celui-ci.
des thèmes intéressants. Je vais attendre d’autres avis
De toute façon, il ne faut jamais se fier a un seul avis.
Je l’ai lu et je le trouve vraiment loin d’être indispensable.
Il faut que je rédige ma chronique.
C’est intéressant ces avis contrastés !
Le style poétique ? Parfois ça passe, parfois pas. Ce ne fut pas ton cas, apparement.
C’est rarement mon cas… La poésie est moi, ça fait deux !
Le pitch a l’air top! Je pense que je vais tenter le coup.
Tu as bien raison de te faire ton propre avis et de ne pas t’arrêter au mien. Ce n’est que mon ressenti personnel.
Pas trop tentée par ce titre.