Pascalet, qui vit avec ses parents dans une ferme provençale isolée, a interdiction formelle d’aller jouer à la rivière qui jouxte le domaine. Il ne lui en faut pas plus pour être irrésistiblement attiré par cet endroit qu’il n’a jamais vu et que l’on dit extrêmement dangereux. Bargabot, le braconnier qui y pêche régulièrement, inspire au jeune garçon de la crainte tout autant que du respect.
Confié à la tante Martine en l’absence de son père et de sa mère, Pascalet profite de la situation pour braver l’interdit. Au bord de la rivière, il y découvre une nature mystérieuse qui l’attire et l’effraie à la fois. Le dessin de Xavier Coste traduit à merveille cette ambiance si particulière. Les couleurs, qui changent en fonction des moments de la journée, sont de toute beauté. La rivière est là, immense. La végétation est abondante. Les insectes bourdonnent. La menace semble planer. L’onirisme n’est pas très loin non plus.
Quelques jours plus tard, Pascalet poursuit sa quête initiatique et va encore plus loin dans l’exploration de la nature. Malgré la peur, il est plus audacieux. Sa rencontre avec Gatzo marque son entrée dans l’adolescence. Ensemble, les deux garçons découvrent l’aventure et l’amitié.
Publié en 1945, le roman d’Henri Bosco a un côté désuet qui fait que je ne le proposerais pas à des ados d’aujourd’hui. Dans son adaptation en bande dessinée, Xavier Bosco a cependant su rendre l’histoire universelle et intemporelle. Le texte est peu présent, l’image se suffisant à elle-même sur de nombreuses planches. Le graphisme, de toute beauté, met réellement en valeur ce classique lu par de nombreuses générations d’adolescents.
L’avis de Brize.
BOSCO, Henri, COSTE, Xavier, L’enfant et la rivière, Sarbacane,2019.
Cette semaine, la BD du mercredi s’est donnée RDV chez Stephie.
Tout à fait d’accord : c’est désuet. Il y a plus de 20 ans, quand j’étais au collège, je trouvais déjà ringard le livre… ( = peut-être que j’exagère ma détestation de ce livre mais j’en garde un mauvais souvenir…)
Je ne l’ai jamais lu et je n’ai pas envie de me lancer dans le roman. Par contre, j’ai beaucoup aimé la BD.
J’aime les illustrations de Xavier Coste et rien que pour ça je m’y plongerai.
Je le découvre avec ce titre et j’admire son travail.
Du coup tu la mettrais en collège ? J’aime beaucoup le graphisme en tous cas !
Pas forcément… À mon avis c’est le genre de BD qui plaît bien plus aux adultes. Ma fille, par exemple, n’a pas accroché. Mais je serais quand même curieuse de tester auprès d’autres jeunes.
Que j’ai aimé cette lecture dans ma tendre jeunesse ! Mais un petit coup de jeune n’a rien d’ostentatoire !
Je ne l’ai pas lu plus jeune, ou je ne m’en souviens pas !
Pas sûre d’y trouver mon compte…
Avec le graphisme peut-être…
Une réécriture à la fois moderne et fidèle, le pari n’était pas simple à relever !
C’est certain ! Quelle audace de la part de l’éditeur d’avoir proposé cette idée d’adaptation à Xavier Coste.
Rien que la couverture est magnifique.
Oui, elle donne envie de s’attarder et de découvrir le livre.
Qu’est ce que j’ai aimé ce livre ! Alors je serais ravie de le retrouver en BD
Je suis certaine qu’il te rappèlera de jolis souvenirs.
les dessins me tentent bien, le reste c’est à voir 😀
Ce sont les dessins qui m’ont attirée aussi au départ.
Je l’ai lu il y a 30 ans, au collège, en 6e… ça me m’attire pas plus que ça d’y remettre le nez 😉
En BD, ça passe facilement. Mais je ne lirai pas le roman !
Je me plongerais avec plaisir dans cette bd (par contre, je laisserais de côté le roman qui ne me tente pas).
Idem pour le roman !
Pas lu le texte d’origine, mais cette adaptation me tente assez…
Je n’ai pas lu le roman mais je pense que la BD est bien plus agréable à lire.