Monsieur Kurogiku est arrivé en Toscane par amour il y a de nombreuses années. Il vit dans une ruine qu’il a transformée en modeste demeure. Le jour où le propriétaire viendra, il partira. En attendant, il médite devant une feuille de papier que le néophyte considère comme froissée et fabrique du washi, un papier japonais dont le secret de fabrication lui a été transmis par son père. Il garde les meilleures feuilles pour lui et vend les autres. Que fait-il avec ces feuilles ? De l’origami ! C’est là la véritable passion de Monsieur Kurogiku, passion qui lui vaut le surnom de Monsieur Origami dans le village. L’arrivée de Casparo, un jeune horloger qui chercher à dompter le temps, bouleverse ses habitudes et l’oblige à se confronter à son passé.
Toute beauté a sa part d’ombre.
Comme très souvent avec les textes courts et épurés, j’ai l’impression d’être passée à côté de ce récit. Il est beau, il est fort, il est dense malgré l’économie de mots mais j’ai bien peur qu’il ne m’en reste pas grand chose d’ici quelques semaines. Il me faut du temps pour entrer dans une histoire et m’attacher aux personnages. Il me faut du temps pour apprécier la profondeur du propos. J’ai l’impression d’avoir survolé Monsieur Origami et cela ma désole car les sujets traités avaient tout pour me plaire. C’est le style qui me pose problème même si je dois reconnaître qu’il est efficace et qu’il a un certain charme.
CECI, Jean-Marc, Monsieur Origami, Gallimard, 2016.
Court et épuré. j’ai souvent du mal aussi.
J’ai du mal avec les nouvelles aussi. Pour les mêmes raisons.
Je ne te sens pas complètement convaincu.
Je suis surtout déçue d’être passée à côté de ce livre.
C’est une petite bulle, une très jolie parenthèse de lecture… Je l’ai lu comme ça et j’ai beaucoup aimé…!
J’ai l’impression que les avis sont très contrastés.
Je peine à comprendre l’enthousiasme autour de ce titre…
Le sujet est tout de même intéressant, non ?
A peine à vrai dire… La manière dont il est traité occulte beaucoup le reste à vrai dire… Quel dommage…
J’ai envie de le lire, je vais l’emprunter à la bibli.
Oui, je crois que c’est le mieux comme cela tu pourras te faire ton propre avis.
Idem que toi pour les nouvelles, quand c’est trop court, j’ai du mal à m’imprégner de l’histoire.
Et pourtant, je suis incapable d’écrire des textes très longs, très développés. C’est paradoxal.
J’ai aussi beaucoup de mal avec le court, même si j’ai appris à aimer ou apprécier les nouvelles, mais il faut qu’elles soient marquantes. Je ne pense pas retenir celui-ci.
L’avantage c’est qu’il est vite lu. Tu ne perds donc pas grand chose à lui donner une chance.
je sais que ce style, pour l’instant, ne me conviendrait pas, donc je passe.
Pour apprécier un livre, il faut parfois choisir le bon moment.
Tu es un peu sur le même registre que Moka (même si ta déception est moins grande), donc je ne vais pas me précipiter.
De toute façon, je ne suis pas persuadée que ce soit ton style…