Vous avez envie de douceur et de légèreté, d’un petit roman facile et réconfortant pour vous vider la tête allongé sur une chaise longue ? Vous commencez à préparer la liste des livres que vous emporterez pour les prochaines vacances ? J’ai peut-être ce qu’il vous faut !
Direction la plage Sainte-Anne, en Bretagne. Simon, 23 ans, a troqué ses « chaussures bateau » et sa tenue de fils d’aristocrate modèle contre une panoplie de kéké, composée notamment d’un tee-shirt « L’été c’est le pied ». Futur ingénieur, il pourrait se permettre de ne pas travailler mais il a décidé de se transformer en « Moumoune, le roi des chichis » le temps d’un été.
Tous les jours, son plaisir consiste à observer du coin de l’œil les vacanciers. La belle Louise Le Doyen attire son attention plus que les autres. Quand il ose enfin l’aborder et qu’elle accepte d’aller boire un verre en sa compagnie, il est fou de joie. Timide, Simon apprécie beaucoup leurs joutes oratoires et la culture littéraire et cinématographique de la jeune femme. C’est le début d’une histoire d’amour compliquée. En effet, Louise, qui prépare l’agrégation de lettres modernes, a eu un grave accident l’hiver précédent et accepte difficilement son handicap et sa jambe estropiée.
Atour d’eux, gravitent de nombreux personnages secondaires. Il y a d’abord Cyprienne, grand-mère de Simon et doyenne de la famille Penhanscoët de Trémaloir. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a un sacré caractère. Il y a aussi les frères Le Doyen : Alain, le père de Louise, Francis et André, ses oncles. Ils s’occupent de leurs petits enfants pendant les vacances. L’un d’entre eux supporte une épouse égoïste qui se prend pour une bourgeoise. L’autre doit faire face avec sa femme au cancer du sein de leur fille.
Tout ce petit monde se croise et s’observe le temps d’un été. Il y a des moments de bonheur, d’autres beaucoup plus difficiles. L’humour, souvent au rendez-vous, permet de prendre du recul et de désamorcer les situations les plus compliquées. Mais si le roman est léger, Joëlle Sancéau a tout de même su créer de la profondeur à son histoire.
Les personnages sont attachants et on aurait presque envie de prendre l’apéro avec eux sur la plage. Ils affrontent la vie comme ils le peuvent, un peu comme chacun d’entre nous en somme. Alors, forcément, on se reconnaît à travers eux et on les quitte a regret une fois le livre refermé.
SANCEAU, Joëlle, Plage Saint-Anne, Les éditions du 38, 2017.
PS : Pour ceux qui fréquentent le blogosphère littéraire, l’auteure est connue sous le pseudonyme d’Albertine Proust et anime le blog Les battements de mon coeur.
Je connais même le vrai nom et l’adresse de l’auteur, on a dû échanger des bouquins il y a des années;..
Bref, tout ça m’a l’air bien sympa à lire (même si je déteste les chaises longues, mais ça peut s’arranger)
Je la connais d’assez loin, par l’atelier d’écriture de Leiloona, mais ses textes sont un vrai régal !
Je prendrais bien un petit apéro sur la plage avec eux….
Oui, c’est de saison les apéros sur la plage !
Parfait pour emmener à la plage on dirait 🙂
Oui, c’est tout à fait ça, le roman parfait pour bronzer intelligent !
Le hasard fait bien les choses. Il est dans ma PAL et je suis en vacances 😉
Bonne lecture alors !
Beaucoup aimé aussi !! J’ai rédigé mon billet (bientôt en ligne) et je te rejoins sur de nombreux points 😉
J’ai hâte de te lire !
Cela a l’air sympa comme tout et tout à fait ce que j’apprécie en été
Alors, il ne te reste plus qu’à te le procurer et à le lire !
Vite, à mettre sur ma liseuse pour cet été !!
C’est un programme parfait !
Je sens que ce livre va avoir son petit succès sur les blogs 🙂 j’attends de lire d’autres avis pour me décider.
Oui, je comprends. Il existe aussi en version papier si tu préfères.