
Est-il encore nécessaire de présenter ce livre qui a fait l’unanimité ou presque à sa sortie mais aussi lors de son adaptation au cinéma ? Deux ou trois mots quand même pour celles et ceux, rares sans doute, qui seraient passés à côté.
Dans les années 70, Amir, fils d’un pachtoun respecté et admiré de tous, passe son enfance à Kaboul en compagnie d’Hassan, son serviteur d’origine chiite.Tous les deux orphelins de mère, ils partagent leurs jeux et notamment leur passion pour les cerfs-volants. Oui mais voilà, la différence de condition sociale fait qu’Hassan est complètement dévoué à Amir qui, lui, profite parfois de sa position de supériorité. Cela ne les empêche pas de s’aimer quand même jusqu’au jour où Amir commet une faute qu’il ne pourra jamais se pardonner.
Si je devais qualifier ce roman d’un seul mot, ce serait captivant. Du début à la fin, il m’a passionnée. L’amitié, la culpabilité et la rédemption sont les thèmes centraux de ce livre difficile à résumer tellement il s’y passe de choses. Mais à travers l’enfance de deux jeunes garçons, Khaled Hosseini raconte aussi et surtout l’histoire de l’Afghanistan et de son peuple. En tant qu’occidentaux, notre regard est souvent faussé par ce qu’on entend ou voit dans les médias et je trouve que Les cerfs-volants de Kaboul a la mérite de remettre en place un certain nombre de vérités que l’on a tendance à trop vite oublier. Pour tout dire, c’est cet aspect historique et culturel qui m’a plu le plus.
Maintenant, j’ai hâte que le DVD sorte car j’ai manqué la sortie du film au cinéma !
Lire l’avis d’Anne, de Florinette, de Clochette et de Sylire.
Du même auteur, j’ai adoré également Mille soleils splendides.
HOSSEINI, Khaled, Les cerfs-volants de kaboul, 10/18, 2006.