Deux frères, deux fils d’un chef d’État d’Afrique, du Moyen-Orient ou de toute autre région du monde dans laquelle la démocratie n’a pas sa place. L’aîné est l’enfant biologique, le cadet a été adopté. Ensemble, ils font les 400 coups et se défient pour savoir lequel des deux est le plus impressionnable. Le cadet disparaît du jour au lendemain après avoir tué un homme et ne donne plus de nouvelles. Sa famille le soutenait pourtant.
Quand il réapparaît, l’aîné est au pouvoir et espère retrouver le frère qu’il a perdu. Mais celui-ci n’est plus le même. Il est passé dans le camp de l’ennemi et réclame la liberté pour les opprimés. Son frère refuse de l’écouter. Il est enfermé dans son amour pour lui et se souvient de leur enfance, espérant toujours retrouver les liens du passé. Les plaies s’abattent sur le pays : grêle, maladie, empoisonnement de l’eau. Jusqu’à quand l’amour de l’aîné pour le cadet l’empêchera t-il d’ouvrir les yeux sur ce qui est en train de se jouer ?
Celui-là est mon frère est un conte plein de sensibilité qui montre combien l’amour fraternel peut être destructeur. Le récit prend parfois des allures de récit biblique. On pense ainsi aux plaies d’Égypte quand le pays est en proie aux catastrophes. De plus, le fait que l’intrigue se déroule dans un pays indéterminé et dans un contexte assez vague rend le propos universel. C’est un texte intéressant mais je suis malheureusement restée à distance sans que je comprenne pourquoi. Ce chef d’État insensible aux revendications des opprimés et enfermé dans son amour pour son frère m’a laissée de marbre. Dommage !
BARTHELET, Marie, Celui-là est mon frère, Buchet Chastel, 2016
Ça arrive, on ne peut pas tout aimer !
Je suis dans une mauvaise phase en ce moment. Pas vraiment de coup de cœur ni de livre qui me transporte.
En effet, ton article communique ton manque d’enthousiasme… Tant pis pour ce titre.
Pas de coup de cœur encore parmi les premiers romans de la rentrée littéraire de septembre mais j’espère que ça va venir.
Passer à coté d’un premier roman ça arrive, on ne peut pas faire mouche à chaque fois et quelque part tant mieux 😉
Oui et j’aime bien parler aussi des livres que j’ai moins aimés. Les blogs qui ne disent que du positif finissent par me lasser. J’ai l’impression d’un manque de sincérité ou de point de vue.
Dommage, pour en avoir lu quelques extraits la langue m’intrigue quand même. Assez tentée par cette lecture du coup, à voir si j’accroche ou pas 😉
Tu me diras !