Ecrivain, acteur, réalisateur et metteur en scène, Samuel Benchetrit consacre ce premier tome des Chroniques de l’asphalte à son enfance en banlieue dans les années 1970-1980. L’ascenseur est son fil conducteur. A chaque étage ou presque, il s’arrête pour nous raconter un peu de la vie des habitants et un peu de la sienne aussi. De Monsieur Stern qui refuse de participer au financement du nouvel l’ascenseur sous prétexte qu’il habite au premier étage et ne l’utilise quasiment jamais (mais va se trouver bien embêté le jour où il se voit obliger de se déplacer en fauteuil roulant…), à l’arrivée des correspondants italiens dans plusieurs familles de la cité, en passant par le glandage au pied de l’immeuble avec les copains, ce sont des tranches de vie bien réelles que l’auteur nous fait partager.
On rit beaucoup même si parfois certains évènements tournent au tragique. Quoiqu’il arrive la vie continue… sans doute parce qu’il n’y a pas d’autre choix… Le langage est oral, l’argot a tout à fait sa place et certaines chroniques m’ont fait penser aux premières chansons de Renaud : « Dans mon H.L.M », « Viens chez moi j’habite chez une copine », « La chanson du loubard », « Laisse béton » ou encore « Les aventures de Gérard Lambert ».
C’est authentique, très loin des récits moralisateurs et caricaturaux sur la banlieue. Bref, ce livre est un vrai régal et j’ai hâte de lire la suite !
Lire l’avis de Yue yin et d’Yspaddaden.
BENCHETRIT, Samuel, Chroniques de l’asphalte 1/5, Pocket, 2007.
Je me souviens l’avoir entendu parler de ce livre mais je n’ai pas passé le pas de le lire. A voir…
J’avoue que ce qui m’arrête c’est la longueur de la série, et pourtant cela fait un moment que j’ai la curiosité de le lire !
Moi aussi il m’a bien plu (merci pour le lien !) et je crois que je vais lire la suite dans pas longtemps.
Le premier tome m’avait enchantée mais j’ai été déçue par le deuxième que je trouve assez mal écrit, vulgaire et bâclé…
En revanche, je te conseille une de ses pièces de théâtre « Comédie sur un quai de gare » . L’humour est tendre et c’est une jolie petite pièce émouvante.
@Ys: mi aussi je pense lire la suite quand je tomberai dessus en bibliothèque.
@finette : Je note !