Les cadavres de plusieurs anciens opposants aux dictatures d’Amérique latine des années 1970 et 1980 sont retrouvés dans un sale état à Madrid, Paris et Buenos Aires. Carlos, patron d’un bar madrilène exilé en Espagne depuis de nombreuses années, reçoit des menaces de mort et sait que son tour va arriver. Il refuse pourtant de révéler son passé à Diego, son ami journaliste. L’un et l’autre ne comprennent pas pourquoi des évènements si anciens ressurgissent à présent.
Aidé de ses amis -la détective Anna, l’avocate Isabel et l’ex-juge David- Diego même l’enquête, faisant profiter au passage les auditeurs d’Ondes confidentielles, son émission radiophonique, de la primauté de certaines informations. A Madrid, en Argentine ou au Chili, le problème est le même : recueillir des informations est difficile voire même impossible en raison de la censure. Les dictatures ont été renversées mais certains secrets sont encore bien gardés. De plus, les cartels de drogues mexicains semblent mêlés à l’affaire. Le danger est grand et on se demande si la vérité va réussir à éclater au grand jour.
Animé par des convictions fortes, Marc Fernandez fait ressurgir dans Guérilla Social Club une des périodes les plus sombres de l’histoire de l’Amérique latine. Malgré la multiplicité des personnages et la complexité de la situation à laquelle ils sont confrontés, , il nous offre un page-turner intéressant dans lequel des hommes et des femmes épris de justice risquent leur vie pour permettre à la liberté et à la démocratie de perdurer.
FERNANDEZ, Marc, Guérilla Social Club, Préludes, 2017.
On se demande dans ces pays là si la vérité pourra vraiment sortir un jour, tellement de gens y ont été mêlés. Le thème m’intéresse, je note.
Oui beaucoup de gens sont mêlés à cette période de l’histoire et certains ont réussi à s’acheter une protection.
Pas certaine de trouver mon compte dans ce roman…
Il est intéressant pour son apsect historique et pour ses personnages aussi. Après, il faut aimer ce genre de roman, c’est certain.
Il est intéressant pour son aspect historique et pour ses personnages aussi. Après, il faut aimer ce genre de roman, c’est certain.
Je l’avais repéré, il pourrait me plaire, dans tous les cas le sujet m’intéresse.
Je ne connaissais pas l’auteur, c’est le sujet qui m’a intéressée également.
Une belle motivation pour ces hommes et ces femmes.
Oui mais il faut être sacrément courageux quand même.
Tu le vends bien 🙂 C’était déjà une région qui me plaisait, mais depuis ma lecture de Mapuche, j’ai bien envie d’en découvrir plus. Je le note.
J’ai beaucoup aimé Mapuche aussi même si c’est vraiment très violent.