Mathilde a décidé de laisser tomber sa carrière prometteuse de diplomate parisienne pour s’installer comme relieuse dans une petite ville de Dordogne. Cette passion pour la reliure de livres anciens lui vient de son grand-père, décédé il y a quelques temps. C’est lui qui lui a appris le métier. Il lui a aussi transmis tous ses outils.
Un matin de fort vent, très tôt, un homme à la beauté envoûtante frappe à sa porte et lui demande de restaurer un magnifique livre d’aquarelles. Quelques heures plus tard, Mathilde apprend que l’homme s’est fait renverser par une voiture. Sur lui, aucun papier, aucun indice permettant de l’identifier.
La jeune femme continue pourtant de travailler sur le livre. Dans sa reliure, elle découvre une liste de noms à l’origine inconnue. Elle veut en savoir plus sur cet homme mystérieux et son ouvrage, tout aussi énigmatique.
Un lecture très agréable avec une galerie des personnages secondaires sympathiques. Le boulanger qui vient boire un café à l’atelier de Mathilde et apporte quelque chose à manger tous les matins, le cordonnier qui ne sait travailler qu’avec la musique à fond, l’horloger, la quincaillère, les habitants du moulin… Autant de personnages attachants avec lesquels j’ai passé un agréable moment dans cette petite ville entourée par la fôret. L’amour et la passion de Mathilde pour son métier font plaisir à voir. L’auteur doit elle-même beaucoup aimer la reliure !
Un roman simple et sans prétention qui mérite vraiment dêtre lu.
DELAFLOTTE-MEHDEVI, Anne, La relieuse du gué, Gaïa, 2008.
Beaucoup aimé celui-ci et encore plus le suivant !
Un très bon souvenir de lecture !
Ça a effectivement l’être d’une lecture très agréable !
Ah tiens toujours pas lu mais noté depuis X temps sur ma LAL…tu me le remets en mémoire. Ca a l’air tout paisible à lire ton billet.
Comme j’ai adoré celui qu’elle a publié cette année, je lirai celui-ci, il doit être sorti en poche, non ?
Magnifique
Ce roman est à conseiller à tous ceux qui aiment le livre en tant qu’objet : les descriptions nombreuses du roman nous font pénétrer dans l’antre de la relieuse, avec les images mais aussi les odeurs. Ce roman respire le cuir et le papier jauni. L’histoire, quant à elle, est sympathique ce qui ne gâche rien. Bref, un excellent roman que j’ai particulièrement apprécié.
Amicalement.
@cathulu : oui, moi aussi j’ai préféré « Fugue » mais celui-ci est bien aussi. @Sandrine : j’espère m’en souvenir mais ma mémoire me fait souvent défaut après quelques temps…
@Noukette : je te le conseille !
@antigone : je pense que c’est le genre de livre
qui pourrait te plaire.
@Leiloona : je ne sais pas du tout mais tu devrais trouver facilement l’info sur le web.
@Priskan : Bienvenue sur ce blog.
qui qui pourrait te plaire.
ce doit être une belle lecture le sujet est intéressant
J’avais bien aimé la couleur du papier du roman, également. On n’a pas l’habitude.
Là par contre on est d’accord… J’ai adoré cette lecture… Un vrai livre « bonbon au miel » il faut d’ailleurs que je le relises pour une lecture partenariat !
C’est avec plaisir que je ferais plus ample connaissance avec l’auteur de la fugue.