Chris Lownde est compositeur de musiques de films. Aux États-Unis, il a rencontré le succès mais il est d’origine anglaise et, depuis le décès de sa femme, il éprouve le besoin de partir loin de l’univers qui l’entoure depuis des années. Il décide donc de renter au pays et achète Kilnsgate house, une maison perdue dans la campagne du Yorkshire, à trois kilomètres de Richmond.
Quand il la découvre -il l’a achetée depuis les USA et ne l’a vue qu’en photos- il est tout de suite charmé par l’atmosphère qui s’y dégage et par le côté sauvage de son environnement. La solitude et la mélancolie font partie de son quotidien mais il ne le vit pas mal et se plaît à lire la presse, regarder des films ou composer de la musique sur le vieux piano de l’ancienne propriétaire.
Chris passe aussi beaucoup de son temps à chercher des informations sur Grace Elisabeth Fox, propriétaire de Kilnsgate house dans les années 1950 et condamnée à la peine de mort par pendaison pour avoir empoisonné son mari. Infirmière, elle lui aurait administré un médicament et une piqûre mortels la nuit du nouvel an alors ques des témoins étaient présents, bloqués dans la maison en raison de la neige. Son mari étant un médecin respecté, elle ayant un jeune amant, on en a très vite déduit qu’elle avait voulu se débarasser de lui pour mener sa vie comme elle le souhaitait. Mais Chris Lownde ne croit pas à cette version des faits et il est bien décidé à faire éclater la vérité au grand jour, soixante ans après.
Intospectif et lent (mais dans le bon sens du terme !), tels sont les mots qui pourraient qualifier Le silence de Grace. Chris prend le temps de vivre, de discuter avec les gens au pub, de profiter de la campagne environnante ou du feu de cheminée et fait part au lecteur de ses sentiments. L’enquête qu’il mène au sujet de Grace est un moyen pour lui de se reconstruire après le décès de Laura, sa femme. Le lecteur le voit donc évoluer tout au long du roman.
Les chroniques judiciaires du procès de Grace Fox et son journal intime permettent de découvrir la vraie personnalité de cette jeune femme qui a beaucoup donné de sa personne pendant la Seconde Guerre mondiale. Sans dévoiler le dénouement, je peux dire que la clés de l’enquête est d’ailleurs liée à cette période de l’Histoire.
Je ne connaissais pas Peter Robinson avant de lire ce roman mais j’ai tellement été charmée par ces 430 pages que j’ai bien envie de poursuivre ma découverte de cet auteur.
ROBINSON, Peter, Le silence de Grace, Albin Michel, 2013.
Tout à fait séduisant, ce roman, tel que tu le présentes. Tu m’as donné envie de savoir le fin fond de l’histoire.
Et bien tant mieux, j’en suis ravie ! Il mérite vraiment d’être lu !!!!
L’atmosphère que tu décris, très british, est très tentante, je note ce titre.
J’en ai lu un, avec plaisir, et finalement ce polar a l’air pas trop mouvementé et plaisant. Pourquoi pas?
Je ne connais pas cet auteur et cela à l’air bien tentant
Cela me semble bien plaisant. Une lecture de vacances peut être !
Je ne connaissais pas du tout.. mais c’est tout à fait le genre d’histoire qui peut me plaire.
Tu me tentes !
Tu me fais envie, je le note.
Bon ce n’est clairement pas mon truc. Je dénote un peu parmi tous ces commentaires enthousiastes, désolé
Je note donc pour ma part de le découvrir tout court !
Rebonjour Saxaoul, j’apprécie beaucoup les romans de Peter Robinson et son inspecteur Banks. Je te conseille Un goût de brouillard et de cendre, Saison sèche, Froid comme la tombe et Ne jouez pas avec le feu. C’est un écrivain relativement prolifique.Bonne journée.
Je me rappelle avoir lu un titre de cet auteur (saison sèche), un très bon thriller…. J’étais en Ardèche, je l’ai lu sur la plage, ce qui n’enlève rien au charme du souvenir que j’ai de ce livre ;0)
Ta présentation est bien tentante. Si ce livre croise mon chemin…