Iran, fin des années 1970. Des hommes et des femmes épris de liberté manifestent leur opposition à ceux qui sont au pouvoir. Ils ne veulent plus de ces lois tyranniques qui les empêchent de vivre comme bon leur semble. Malheureusement, ces opposants au régime sont jetés en prison par dizaines ou par centaines. Entassés dans des cellules, leurs conditions de vie sont inhumaines. Yeux bandés, nourriture en trop faible quantité, torture, éxécutions sans procès, tout est bon pour faire régner la terreur et empêcher la révolution iranienne de se propager.
Azar est enceinte quand elle se fait arrêter. Elle ne bénéficie d’aucun traitement de faveur et accouche dans des conditions atroces. Elle donne naissance a une petite Neda qui ne reste que quelques semaines à ses côtés, dans la cellule, en compagnie d’autres femmes.
Arrachée à sa mère, Neda est ensuite élevée par des membres de la famille tout comme Omid, trois ans, qui a vu ses parents se faire arrêter alors qu’ils étaient tous à table en train de manger. De nombreux autres enfants subissent la même situation qu’eux. C’est leur histoire que Sahar Delijani raconte dans ce roman chorale.
Vingt ans après, alors que Neda et Omir portent toujours le poids du passé sur leurs épaules, l’histoire se répète. Les protestations et les luttes pour la liberté sont à nouveau réprimées dans le sang….
Inspiré par l’histoire de l’auteur, elle-même née dans une prison iranienne, Les jacarandas de Téhéran fait froid dans le dos. Certaines scènes dans la prison ou pendant les arrestations sont d’un réalisme saisissant. Sahar Delijani rend ici un bel hommage à tous ceux qui, dans son pays d’origine, se battent pour la justice et la liberté. Un seul bémol tout de même : le lecteur finit par se perdre tant les personnages sont nombreux et a parfois du mal à savoir qui est qui.
DELIJANI, Sahar, Les jacarandas de Téhéran, Albin Michel, 2014.
J’ai déjà lu sur le sujet des prisons iraniennes, alors j’ai passé;..
C’est un aspect de l’histoire que je ne connaissais pas. Je l’ai découvert avec beaucoup d’intérêt !
De mon coté, j’ai passé, parce que le sujet me paraissant justement trop touffu.
C’est certainement intéressant mais j’ai moi aussi déjà lu des ouvrages sur ce thème.
Eh bien moi, je ne connais pas trop le sujet. Du coup, je me dis que ça pourrait m’intéresser.
J’ai du mal quand il y a trop de personnages, du coup ton bémol me refroidit sacrément.
Je vais passer mon chemin alors… Dommage car l’Histoire de ce pays doit être passionnante!