Ce roman traînait sur mes étagères depuis pas mal de temps. A une époque, on en a beaucoup entendu parler sur la blogosphère et à force, j’ai eu de moins en moins envie de le lire. Les lecteurs étaient conquis mais j’ai tendance à fuir quand j’entends trop parler d’un livre, d’un film ou d’un artiste…
Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur raconte l’histoire de deux enfants, Jem et Scout Finch, élevés par leur père dans la petite ville de Maycomb, Alabama, dans les années 1930. A travers leurs jeux, leurs préoccupations et tout simplement leur vie, le lecteur découvre à quel point la peur de l’autre, les préjugés et l’ignorance provoquent des comportements inacceptables. Nous sommes au plein coeur de l’Amérique sudiste et raciste.
Jem et Scout Finch se lient d’amitié avec Dill, un garçon venu passer les vacances d’été chez sa tante. Les trois enfants sont à la fois terrifiés et fascinés par leur voisin qui vit reclus derrières ses fenêtres. Ce dernier ne sort jamais de chez lui et ils imaginent tout un tas d’explications pour justifier un tel comportement. Ils essaient aussi de trouver des stratégies pour le faire sortir, quitte à l’embêter.
Dans la deuxième partie du roman, Atticus Finch, le père, qui est avocat, est commis d’office pour défendre un noir accusé du viol d’une blanche. Les enfants ouvrent alors petit à petit les yeux sur le monde qui les entoure. Élevés par un homme cultivé, droit et intègre, ils ne comprennent pas les comportements des gens de Maycomb. Avec innocence, ils pointent du doigt toute l’incohérence du racisme.
J’attendais beaucoup de ce livre qui a reçu le prix Pulitzer en 1961. J’ai eu le tort de lire la quatrième de couverture qui met surtout l’accent sur le procès dans lequel Atticus Finch se bat pour prouver l’innocence d’un noir que les blancs condamnent avant même le début de l’audience. La première partie m’a parue un peu longue. Dommage… Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur n’en demeure pas moins un roman intéressant sur l’enfance confrontée aux comportements idiots et racistes des adultes.
LEE, Harper, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, Le livre de poche, 2006.
Je ne l’ai pas lu, à l’occasion je le prendrai à la bibliothèque. Il a tellement été encensé, je suis comme toi, j’ai un peu peur de la déception.
C’est un livre intéressant mais je ne rejoins tout de même pas les
louanges de certains.
J’ai été déçue moi aussi. Je me suis sentie seule mais grâce à toi, je le suis moins.
Un gros coup de coeur pour moi. Lu il y a de nombreuses années mais toujours en mémoire.
Un incontournable qui attend toujours sur mes étagères… Va falloir que je l’en sorte !
Incontournable, j’en suis persuadée, même si la première partie est bien longue (et ne figure quasiment pas dans le film qui en a été tiré)
J’avais trouvé la première partie un peu longue aussi mais c’est un livre qu’il faut avoir lu. J’en garde tout de même un souvenir marquant.
je n’avais pas été emballée..
je note la référence. Ambiance John Grisham au travers des regards enfantins ?
C’est un grand classique américain paraît-il mais je ne l’ai toujours pas lu… Il faut que je le rajoute à ma LAL.
Je l’ai trouvé intéressant également, mais sans plus. Très américain, je trouve.