Le narrateur, compagnon de la créatrice de haute couture Marie Madeleine Marguerite de Montalte, raconte le travail et la vie de sa bien aimée. Nue, quatrième et dernier volet d’un ensemble romanesque consacré à Marie, débute sur la description d’un défilé dont le point d’orgue est une robe en miel. La dite robe est présentée par une mannequin, suivie sur le podium par un essaim d’abeilles.
Le récit se poursuit entre présent et allusions au passé du couple. Séjour sur l’île d’Elbe, séparation, attente de l’autre, il ne se passe finalement pas grand chose dans ce roman. Le narrateur raconte les faits de manière distanciée. Il décrit la vie de Marie comme un observateur extérieur, comme s’il ne prenait pas part à l’histoire ou très peu. Pourtant, il est son compagnon. Cette distanciation est renforcée par la voix neutre du lecteur qui n’est autre que l’auteur lui-même.
Il m’a fallu arriver à plus de la moitié du roman pour commencer à l’apprécier. L’histoire est un peu ennuyeuse. Il ne se passe pas grand chose. L’intérêt de Nue réside dans sa poésie, dans sa description, dans l’aspect extrêmement visuel de son texte. Dans la très grande qualité de l’écriture en somme. Je dois dire que j’ai beaucoup apprécié l’entretien avec l’auteur qui se trouve à la fin de ce livre audio. Il m’a permis de mieux comprendre la démarche de l’auteur et de voir son texte sous un autre angle.
Je n’aurais sans doute jamais lu Nue s’il n’avait pas fait partie de la sélection du prix audiolib 2014, prix littéraire audio auquel je participe cette année. Bien que faisant partie de la grande Littérature -la version écrite est publiée aux éditions de Minuit- je n’apprécie pas vraiment ce genre de livre. Ce que j’aime le plus dans les romans, ce sont les histoires, les intrigues, les personnages. Bien entendu la qualité de l’écriture a beaucoup d’importance mais Nue me fait penser aux textes de Robe-Grillet ou aux pièce de théâtre de Beckett que j’étudiais à la fac. Très intéressant du point de vue littéraire et de la réflexion mais je n’arrive pas à m’identifier aux personnages et à voyager dans un autre monde que le mien en leur compagnie.
TOUSSAINT, Jean-Philippe, Nue, Audiolib, 2014.
Tu t’es accroché !
Oui, et j’ai bien fait ! En même temps, il n’est pas très long.
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Pas sûre que ce roman soit fait pour moi…
Pour le moment, j’ai décroché… et suis partie vers les Poilus de Lemaître. Passer de Nue aux poilus… intéressant comme cheminement, non?
Parfois il faut du temps pour entrer dans une lecture… Je m’accroche moi aussi pendant une centaine de pages, mais après j’abdique ;0) J’ai les deux premiers sur Marie, mais pas encore lus, j’hésite un peu justement parce que j’ai peur de ne pas accrocher à l’écriture de JP Toussaint. Bonne semaine Saxaoul
J’avais démarré un autre roman de l’auteur… et abandonné! Pourtant, des trucs où il ne se passe pas grand chose, j’ai parfois l’habitude!
Difficile de classer, oui. L’an passé je m’étais fait une sorte de petit barème perso en tenant en compte divers critères.
Ce texte pourrait me plaire, j’aime bien les ambiances…
J n’ai jamais lu cet auteur donc j’ai plutôt envie de découvrir sa plume… quitte à être déçue.
C’est un auteur qui ne me tente pas du tout, justement le genre qui me fait bailler d’ennui.
Un auteur que je ne connais pas mais qui ne m’attire pas particulièrement.
J’ai tenté cet auteur avec la salle de bains et je ne l’ai pas fini ! Pas encore prête à retenter l’expérience.