Simon est un passionné de surf. Il n’hésite pas à se lever à l’aube et à faire de la route pour profiter des vagues au moment où elles sont là. C’est au retour d’une sortie matinale que le véhicule dans lequel il se trouve sort de la route et heurte un poteau de plein fouet. Les deux camarades de Simon sont vivants. Lui se trouvait au milieu, sans ceinture de sécurité. Il est mort. Son coeur bat toujours mais son cerveau ne fonctionne plus du tout.
Les organes du jeune homme sont intacts. Après avoir annoncé aux parents le décès de leur enfant, le médecin doit leur demander s’ils autorisent un don d’organes. Le coeur de Simon, ses reins, son foie peuvent servir à d’autres personnes. Il faut se décider très vite. Le temps est compté.
Si j’ai longtemps hésité à lire ce roman, c’est en raison de son sujet. On ne s’attaque pas à un tel texte à la légère. Et puis, à force d’en entendre dire le plus grand bien, j’ai fini par me lancer. Il faut dire qu’il me tendait la main sur le présentoir des nouveautés de ma petite bibliothèque.
Soyons honnête, Réparer les vivants remue le lecteur qui, forcément, se projette. Qu’est-ce que je ferais si c’était mon enfant ou un de mes proches ? Est-ce que moi même je suis d’accord pour donner mes organes s’il m’arrive quelque chose ? Comment ça se passe concrètement ?
Maylis de Kerangal s’est emparée d’un sujet difficile avec brio. La forme et le fond s’accordent si parfaitement qu’on a l’impression d’y être, on s’identifie aux parents, aux médecins, aux patients qui attendent une greffe. L’écriture est d’une efficacité rare. Il faut parfois refermer le livre pour souffler un peu et longtemps après l’avoir reposé définitivement, il résonne encore.
De Kerangal, Maylis, Réparer les vivants, Verticales, 2014.
J’en attendais beaucoup mais cela n’a pas fonctionné avec moi. Cette écriture, pas moyen…
Contrairement à toi, j’ai beaucoup aimé l’écriture. Je vais maintenant
mettre le nez dans ses autres romans quand j’en aurai l’occasion.
Un sujet grave, dont on parle en famille.
Nous en avons eu l’occasion lors d’une greffe du cœur d’un de mes cousins.
Donnons nos organes pour sauver des vies.
Un des romans les plus marquants que j’ai lu cette année (voire le plus marquant). Mais c’est vrai qu’il faut prendre un peu sur soi, vu le sujet.
J’ai beau n’en lire que du bien, je crois que je n’arriverais jamais à me lancer, sujet trop difficile pour moi.
Moi aussi je tarde à le lire…
j’ai adoré ce roman même s’il m’a complètement chamboulée
Le titre est tellement évocateur. Un jour je vais le lire… mais j’ai un peu peur.
Ce roman surpasse tout ce que j’ai lu depuis quatre ans.
Je redoutais aussi cette lecture mais je ne regrette pas de l’avoir lu. Ce livre est magnifique !
Tu ne pouvais que l’aimer! Je l’ai trouvé superbe. Pour moi aussi, il a « résonné » longtemps et ce n’est pas le genre de roman qu’on oublie.
Je dois être une des rares à être passée complètement à côté de ce roman…
Bon, il est là, chez moi, il m’attend, et il me terrorise, j’ai les mêmes inquiétudes que tu avais, sans compter que je suis une névrosée du drame, donc vraiment, j’ai peur, mais ton billet me rassure d’une certaine manière. Allez je le lis avant Noël, il me fallait un billet d’après coup, comme le tien.
Depuis que le temps que j’entend parler de ce roman, je ne savais pas au juste de quoi il parlait. Maintenant que je sais .. je ne suis pas dans la bonne période pour lire ça. Mais un jour …
J’avais emprunté le livre audio mais je n’ai pas réussi à aller très loin dans l’écoute, j’ai un problème de concentration, d’attention avec les livres audio. Mais je vais tenter de lire le roman.