Aidan Waits, un flic au passé douloureux, alcoolique et accro aux amphétamines, vient d’être rétrogradé. Chargé de ramener chez elle Isabelle Rossiter, la fille d’un homme politique influent qui a fugué depuis un mois, il infiltre un milieu qui ne l’aide pas. A sa tête, Zain Carver, le chef de La Franchise, le plus gros réseau de trafic de drogue de Manchester. Isabelle fait partie des sirènes, ces filles qui récupèrent l’argent dans les bars les plus sordides de la ville.
Le Manchester des bas-fond, la noirceur, les squats, la drogue, la prostitution contrastent fortement avec les grands immeubles de luxe et les alcools hors de prix du père d’Isabelle Rossiter. Waits doit naviguer entre ces deux mondes et s’y perd. Ses méthodes douteuses le cachent bien mais l’homme n’est pas dépourvu de qualités. Cependant, il dépasse largement le cadre de sa mission, entre dans l’illégalité la plus complète, ne semble plus avoir conscience de ses limites.
Très réaliste, Sirènes ne tombe jamais dans le manichéisme. A l’image de l’inspecteur, chaque homme, chaque femme, possède sa part d’ombre. Malheureusement, les personnages sont trop nombreux et l’intrigue part dans tous les sens si bien qu’on finit par s’y perdre. La noirceur et les faux semblants n’aident pas non plus. Un rendez-vous raté pour moi mais qui ravira peut-être les amateurs de roman noir.
KNOX, Joseph, Sirènes, Éditions du masque, 2018.
Le départ et la promesse étaient pourtant tentants, mais lorsqu’il y a trop de personnages et qu’on s’y perd , c’est vraiment casse-pieds.
Je l’ai lu jusqu’au bout car il n’est pas trop long mais c’est regrettable en effet.
Vu tes réserves, je ne me lancerai pas .. il y en a tant d’autres !
Je comprends… Visiblement, c’est un livre qui a eu du succès par ailleurs alors ce n’est pas très grave.
Un raté pour moi aussi… Je ne l’ai pas terminé !
Ce n’était pas à ce point mais ce n’est clairement pas mon préféré de la sélection.
Bof, pas certaine de vouloir l’ouvrir.
J’ai bien conscience que je ne donne pas forcément envie !
J’aime bien les romans noirs mais là, le milieu ne m’attire aps trop…
Il y a plus léger !