Frédéric Sollis est un jeune et brillant avocat à qui tout ou presque réussit. Il s’occupe des divorces des plus grandes fortunes et gagne très bien sa vie. Cela ne l’empêche pourtant pas d’avoir des dettes. Sa passion dévorante pour les tableaux impressionnistes lui coûte beaucoup d’argent !
Son assistante personnelle -qui s’occupe de lui en plus de sa secrétaire- n’a d’yeux que pour lui. Frédéric, lui, vient de rompre avec la belle et fortunée Marcia. Le jour où il reçoit une lettre d’un notaire lui annonçant qu’il va hériter d’un homme dont il n’a jamais entendu parler jusqu’ici, il demande à Pétronille -sons assistante- de faire des recherches.
Frédéric s’attend à recevoir de l’argent. Au lieu de cela, il se retrouve avec un billet de train, une entrée pour le musée d’Orsay, une autre pour Giverny et une mystérieuse carte aux trésors. A partir de ce moment là, sa vie commence à basculer. Lui qui était habitué à fréquenter du beau monde et à dépenser sans compter se retrouve seul sans un kopeck. Il s’interroge sur lui-même et remet en question ses certitudes.
Une collection de trésors minuscules fait partie de ces romans que l’on dévore en quelques heures et pour lesquels on aimerait bien faire durer le plaisir. Un certain mystère plane autour de l’enfance de Frédéric et plus particulièrement de la disparition de son père. Même si on devine très vite la manière dont tout cela va se terminer, l’auteur sait entretenir le suspens et tenir son lecteur en haleine. La passion de Frédéric pour les tableaux impressionnistes est un fil conducteur agréable qui donne envie d’aller -ou de retourner !- à Orsay et à Giverny.
Malheureusement, je crois que je risque bien vite d’oublier ce roman. J’écris ces lignes une semaine après l’avoir refermé et, si j’ai tourné les pages les unes après les autres sans pouvoir m’arrêter, il me semble déjà bien lointain. Frédéric Sollis est un personnage peu attachant auquel je ne me suis pas identifiée. J’ai préféré de loin les héros de L’avant-dernière chance et de L’île des beaux lendemains. Je ne boude cependant pas le plaisir que j’ai éprouvé au moment de la lecture d’Une collection de trésors minuscules.
Keisha, Sandrine, Aifelle et Antigone ont aimé.
VERMALLE, Caroline, Une collection de trésors minuscules, Belfond, 2014.
Il est partout, c’est une invasion !
Belfond et l’auteur font une belle campagne de pub !
J’ai beaucoup aimé sur le moment mais je suis d’accord avec toi pour dire que je vais l’oublier également (un peu comme les livres de Barbara Constantine)
OK, Frédéric n’est pas le plus attachant des personnages du roman, mais l’histoire fonctionne.
Je dois être un peu boudhiste, ce qui compte c’est le plaisir que l’on y a pris sur le coup.
je note, ça devrait me plaire !
moi qui ai adoré les autres titres dont tu parles, il me faut celui-là, même si c’est pour moins accrocher au héros, tant pis
j’oublierai les détails, c’est certain, mais je garderai un excellent souvenir de cette lecture qui fait beaucoup de bien!
Un roman doudou ça fait du bien de temps en temps !
L’île des beaux lendemains vient de paraître en poche, alors je commencerais sans doute par celui ci pour découvrir l’auteur… J’ai très envie de romans doudou en ce moment, je trouve qu’ils laissent plus de traces en moi que par exemple les polars que j’oublie toujours très vite :0)
C’est un peu le problème avec ce genre de romans : on oublie un peu vite l’histoire.