« La guerre et le cerveau«
« C’était la guerre…
Nasreddine qui avait eu le malheur d’y participer reçut une flèche qui se planta dans sa tête. On le transporta vite vers les lignes arrière pour le soigner.
– De deux choses l’une, dit le médecin, ou bien la flèche n’a pas traversé l’os et là je pourrai le sauver, ou bien elle a touché le cerveau, et dans ce cas, il n’y a rien à faire.
Nasredine leva la tête péniblement et dit :
– Aucun risque, docteur, aucun risque !
– Et comment le sais-tu ? s’étonna le médecin.
– Si j’avais vraiment un cerveau, je n’aurais jamais fait la guerre. »
DARWICHE, Jihad, Sagesses et malices de Nasreddine le fou qui était sage, Albin Michel, 2007.
beaucoup de malice et de sagesse dans ce petit texte en effet – c’est le salon du livre au bec
dimanche combien vais je en acheter ?????
@mamina :je ne pourrai pas y aller mais je te fais confiance pour les choix et je te les piquerai après !!!
C’est sympa, ces petites histoires philosophiques ! Merci de les partager !
Très sympa ce petit texte qui en dit long !